Au cours des deux dernières années, Maegen Black, directrice de la FCMA/CCF, a participé à deux programmes intensifs de perfectionnement professionnel qui ont directement profité à notre organisation. Ces programmes acceptent actuellement de nouveaux participants, et les leaders du secteur des métiers d’art sont invités à présenter leur candidature. Vous trouverez ci-dessous des détails relatifs à son expérience ainsi que des renseignements au sujet de ces programmes fort utiles.
J’ai commencé à travailler à la FCMA/CCF en mai 2006, en tant que gestionnaire de projet. En peu de temps, je suis passée au rôle de directrice de cette organisation, d’abord à titre intérimaire, puis à temps plein. J’ai pu apprendre au cours de mon emploi de quelques-uns des meilleurs du domaine, dont des mentors et des bénévoles de partout au pays, qui ont contribué à la croissance de notre organisme pour lui permettre de devenir l’organisme national de service aux arts florissant qu’il est aujourd’hui. Je suis un produit de mon audace, de mon ouverture et de mon adaptabilité, qui se combinent à mon dévouement et à ma soif continue de productivité. Cela dit, on ne finit jamais d’apprendre.
C’est donc avec cet esprit ouvert – et grâce à d’importantes bourses et subventions – que j’ai saisi ces deux excellentes occasions d’approfondir mes connaissances. Au cours des deux dernières années, j’ai participé au programme Talent de Leader du Conseil des ressources humaines du secteur culturel et au programme de leadership culturel offert au Banff Centre for Arts and Creativity.
Le programme Talent de Leader comprenait dix ateliers Web portant principalement sur les ressources humaines et le développement d’équipes, accompagnés d’une série de rencontres individuelles de mentorat avec un chef de file du domaine. J’ai eu la chance d’être jumelée avec Richard Hornsby, musicien actif, éducateur, administrateur et défenseur des arts. Il m’a directement donné des conseils sur des questions pratiques de logistique, alors que les ateliers traitaient en profondeur, notamment, du développement des relations, de la gestion des défis et des différends, de la planification de la relève et de questions d’ordre juridique. Il s’agissait d’une excellente occasion d’apprendre de vétérans chevronnés du monde de la gestion des arts, et le programme était offert gratuitement.
Le programme de leadership culturel du centre de Banff était une expérience véritablement transformatrice. Durant une période de sept mois, pendant laquelle se sont déroulées trois séances d’une semaine au centre de Banff et une séance d’une semaine à l’École nationale de théâtre du Canada, à Montréal, j’ai appris de douze instructeurs bien connus sur des sujets variés comme la cartographie de réseau, la gestion du changement, les modèles d’entreprise, les procédés d’évaluation, les pratiques positives d’embauche et de gestion, le développement de la communication et l’importance des pratiques socialement engagées. Les 19 participants au programme provenaient de l’ensemble du secteur culturel, notamment des mondes du théâtre, de la danse, de la musique, des musées et du développement communautaire. Chaque participant a apporté son point de vue, ses forces et ses défis, dans un milieu véritablement ouvert et encourageant. Les ateliers, les exercices, les conférences et les lectures valaient tous et toutes le temps et l’énergie exigés. (Quelques-uns de mes préférés : le rapport Mapping the Landscape of Socially Engaged Artistic Practice de Art Making Change, l’ouvrage Not-for-Profit: Why Democracy Needs the Humanities de Martha Nussbaums, et le test de personnalité Strength Deployment Inventory.)
Je souhaite remercier la Banque de Montréal et le Banff Centre for Arts and Creativity, qui ont fourni d’importantes bourses au programme. Grâce à ces bourses, combinées aux subventions individuelles du ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du NouveauBrunswick, d’ArtsNB et du Conseil des arts du Canada, ainsi qu’à ma propre contribution personnelle, j’ai pu couvrir toutes les dépenses subies dans le cadre de ce programme sans que la FCMA/CCF ait à débourser quoi que ce soit. Je remercie tous les organismes et commanditaires ainsi que la direction de la FMCA/CCF, qui m’a encouragée et appuyée alors que j’étais absente pour assister à ces événements.
Plus que tout, je souhaite voir d’autres leaders du secteur des métiers d’art profiter de ces programmes. La date limite pour présenter une candidature en vue de faire partie de la prochaine cohorte de participants au programme Talent de Leader et au programme de leadership culturel sera en septembre. Ne ratez pas votre chance d’améliorer vos capacités et d’élever vos compétences vers de nouveaux sommets.