Étant donné l’attention croissante accordée aux contrôles frontaliers par notre voisin du sud, les artisans qui effectuent des voyages d’affaires aux ÉtatsUnis doivent faire preuve de vigilance lorsqu’ils se préparent. Il est malheureusement vrai que la complexité des activités transfrontalières a causé des retards et des refus pour certains artistes, notamment ceux qui avaient l’intention d’assister à des événements en vue d’y réaliser des ventes.
Un article récemment publié par la CBC racontait l’histoire de Heather Breadner, propriétaire d’une petite entreprise de teinture de la laine à Lindsay, en Ontario, à qui l’entrée aux États-Unis a été refusée après que les autorités frontalières ont déclaré qu’elle ne possédait pas le visa de travail approprié pour vendre sa laine à un festival au Maryland. Selon Mme Breadner : [traduction] « Que mon camion soit rempli d’héroïne ou de laine ne faisait aucune différence pour eux ».
Comme elle n’a pu assister au festival, Mme Breadner estime que sa petite entreprise a subi des pertes d’environ 25 000 $ en frais de courtier, de kiosque, d’hébergement et de matériaux bruts. L’article complet (en anglais seulement) se trouve à la page suivante : http://www.cbc.ca/news/business/knitters-detained-at-border-visa-confusion-1.4703016.
La FCMA/CCF est consciente que de nombreux artisanes et artisans ont subi des retards et des refus à la frontière canado-américaine. Il s’agit d’un système qui est difficile à naviguer et qui est largement laissé ouvert à l’interprétation des autorités frontalières, comme le laisse entendre cet article de la CBC. Si votre entreprise de métiers d’art a subi des difficultés similaires, veuillez nous en faire part et nous raconter ce qui s’est passé. Communiquez avec nous par courriel à [email protected]