Journée nationale des produits du phoque

Le conseil des métiers d’art de Terre-Neuve-et-Labrador, membre de la FCMA/CCF, a accueilli deux événements visant à promouvoir les produits du phoque plus tôt ce mois-ci, c’est-à-dire le 17 mai, à l’Édifice de la Confédération de St. John’s, et le 22 mai, sur la Colline du Parlement, à Ottawa. Ces événements, qui se rapportaient à la Journée nationale des produits du phoque, représentaient une occasion pour le partage de renseignement et la tenue d’activités de revendication en vue d’appuyer l’industrie du phoque et de la chasse durable. 

Le Conseil des métiers d’art de Terre-Neuve-et-Labrador a collaboré avec tous les ministères et ministres pertinents afin d’organiser la journée, et des concepteurs étaient sur les lieux pour discuter avec les ministres et les députés en vue d’appuyer l’industrie de la chasse au phoque. Les événements ont permis de contextualiser les produits du phoque et d’en fournir des exemples directs, avec l’appui d’artisans et de leurs œuvres, afin de souligner la fréquence à laquelle ce matériau traditionnel est utilisé dans les arts, la culture et l’économie.  

La Journée a été reconnue à la Chambre des communes par Yvonne Jones, députée du Labrador, qui en a souligné l’importance en disant que [TRADUCTION] « les collectivités inuites et côtières du Nunavut, du Canada atlantique et du Québec dépendent du phoque et des produits du phoque pour leur subsistance et leur survie depuis des millénaires et continuent d’en dépendre à ce jour. La Journée a pour objet de reconnaître et de rendre hommage aux contributions sur les plans historique, social, culturel et économique que le phoque représente pour nos collectivités. Il s’agit d’une journée où nous pouvons reconnaître et contrer les discours au sujet de la récolte du phoque qui visent à délégitimer cette pratique, puisqu’ils ont eu des répercussions dévastatrices sur nos collectivités autochtones et côtières. Je suis d’avis qu’appuyer une récolte du phoque qui est à la fois sensible à la culture, durable et sans cruauté constitue la première étape sur le chemin menant à la réconciliation avec toutes les Canadiennes et tous les Canadiens qui dépendent de cette ressource. »